Le vote reste l’acte central dans la désignation des dirigeants, à tel point qu’il est même pratiqué formellement dans des régimes politiques qui n’avaient et n’ont que peu à voir avec la démocratie. Mais au-delà de l’acte de vote, il renvoie également aux logiques qui structurent la société ou la divisent selon des lignes de clivages pérennes ou des enjeux plus éphémères. En cela, le vote, acte théoriquement personnel et secret est aussi un « acte social ». À travers les changements des logiques du vote, on peut prendre la mesure des changements qui s’opèrent dans les sociétés occidentales avancées. Il s’agira de faire le point sur les débats qui animent la discipline sur les questions du vote, sur ses significations, ses logiques de production et ses transformations. Pour se faire on essaiera de couvrir à la fois les classiques du vote à travers la relecture des « grands anciens », mais également en abordant les débats plus contemporains, autour notamment des nouveaux clivages électoraux, de la « guerre culturelle » ou encore des effets médias sur l’électorat.
Avoir suivi au moins un cours d’introduction à la science politique ou à la sociologie politique.
Le nombre de crédits ECTS et les modalités d’évaluation sont susceptibles d’être différents pour les étudiants en programmes d’échange à crédits.
Année 4 | Quatrième année
Langue d'enseignementFrançais
Temporalité Semestriel
Crédits ECTS 2.0
Nombre d'heures 18.0
Type d'enseignementCours magistral
Mode de validationExamen terminal écrit
Enseignement obligatoire