Sciences Po Bordeaux, avec Sciences Po Paris et Sciences Po Grenoble, sont les trois instituts d'études politiques qui ont le plus misé historiquement sur la recherche en sciences sociales pour nourrir leur projet d’établissement. À Bordeaux ces liens fort avec la recherche se sont concrétisés par la création d’Unités Mixtes de Recherche avec le CNRS dès les années 1960 : le Centre d’étude d’Afrique Noire (CEAN) puis le Centre de Recherche sur la Vie Locale (CERVL).
LE CERVL est devenu le SPIRIT en 2007, puis le Centre Emile Durkheim (CED) en 2011 et le CEAN a fusionné avec le CREPAO en 2011 pour créer Les Afriques dans le Monde (LAM). L’Université de Bordeaux partage avec Sciences Po Bordeaux la tutelle du CED, et depuis 2020, l’Université Bordeaux Montaigne et l'Institut de Recherche sur le Développement sont aussi devenus tutelle du LAM.
En synergie avec les centres et l’établissement plusieurs structures ont été créées, qui contribuent à des dynamiques scientifiques fortes, locales, nationales et internationales. Par exemple ont été créées la chaire Diasporas Africaines qui vise à susciter et diffuser les recherches sur les diasporas africaines en France ou la chaire TerrESS autour de l’économie sociale et solidaire. Enfin, Sciences Po Bordeaux est fortement présent dans l’école doctorale Sociétés, Politique, Santé Publique (EDSP2).
Sciences Po Bordeaux promeut une recherche diverse, inclusive, engagée face aux défis sociaux, politiques et climatiques. Il s’agit à la fois de contribuer à la recherche de pointe, en France et à l’international, mais aussi de rendre accessibles les résultats de cette recherche à la communauté étudiante et au grand public. Engagée dans un dialogue international dès les années 1960, la recherche portée par Sciences Po Bordeaux participe à une vision originale de la globalisation, en favorisant le multilinguisme scientifique, mais aussi en développant une approche par les Suds.
La recherche est au cœur de la formation à Sciences Po Bordeaux, irrigant l’ensemble des cycles d’enseignement. Dès le premier cycle, les étudiants explorent les disciplines scientifiques fondamentales (science politique, droit, sociologie, économie, histoire) afin de mieux appréhender, de manière interdisciplinaire, les grandes problématiques sociétales contemporaines. Ils bénéficient également d’une initiation aux méthodes de collecte et d’analyse des données qualitatives et quantitatives, enrichissant ainsi leur compréhension et leur capacité d’analyse de ces enjeux complexes.
Cette dynamique se prolonge au second cycle, où chaque parcours approfondit les compétences scientifiques et méthodologiques selon les spécialisations proposées, permettant aux étudiants de développer une expertise adaptée aux défis actuels.
La recherche et la professionnalisation s’enrichissent mutuellement pour favoriser l’acquisition de compétences transversales essentielles — esprit critique, analyse complexe, capacité d’innovation — qui constituent des atouts majeurs dans une large variété de secteurs. Que ce soit dans les carrières académiques ou dans des domaines professionnels tels que les organisations internationales, les ONG, le conseil et l’expertise, la gestion de projets et de politiques publiques, ou encore le journalisme, ces compétences préparent les étudiants à réussir.
Enfin, certaines formations offrent également une préparation spécifique pour poursuivre vers le doctorat.
Cette recherche se veut par ailleurs une recherche accessible, en prise avec les interrogations des citoyens et des acteurs locaux et nationaux, en Nouvelle-Aquitaine, en France et dans plusieurs pays d’Afrique. Nombre de projets de recherche sont construits avec les collectivités locales et les associations parmi les 46 projets en cours. Collectivement les chercheur·se·s interviennent bien sûr dans les colloques et congrès de leurs disciplines, dans les médias, dans les lycées ou dans les forums associatifs.
Enfin, cette recherche trouve. En 2023, 14 ouvrages scientifiques, 152 articles de revue et 46 chapitres d’ouvrage ont été publiés. 11 directions d’ouvrage ont été assurées. Ce qui place l’établissement à un haut niveau d’activités.
La recherche à Sciences Po Bordeaux est d’abord forte de la richesse et de la diversité de sa communauté académique. On y trouve notamment des politistes, des sociologues, des économistes, des historien·ne·s, des anthropologues, des juristes réparti·es entre les deux laboratoires Centre Emile Durkheim (CED) et Les Afriques dans le Monde (LAM).
En 2023, l’IEP compte 95 académiques (65 enseignant·es chercheur·es, 21 chercheur·ses ; et 9 émérites).
122 doctorant·es, 7 postdoctorant·es, 4 CDD Recherche, et 158 chercheur·ses associé·es s’ajoutent également à l’équipe.
Pour soutenir et appuyer les recherches menées, l’Institut compte 19 personnels permanent·es.
26 chercheur·es invité·es ont été accueillis au sein de l’établissement.
12 thèses ainsi que 2 HDR (Habilitation à Diriger des Recherches) ont été soutenues.