07 mai 2025|Insertion pro

Métiers à l’international : quand le monde devient le terrain de l'emploi

De ses filières intégrées binationales à ses parcours de master Politique Internationale et Risques et Développement aux Suds, Sciences Po Bordeaux propose différentes formations qui ouvrent vers des métiers à l’international. Zoom sur ces cursus qui ont valeur de passeports pour l’emploi à l’échelle du monde.

Le rêve des jeunes de travailler à l’étranger a la vie dure. En 2018, 75% des 18-30 ans exprimaient déjà ce désir dans un sondage Opinionway. Cette appétence se vérifie encore aujourd’hui même si elle relève pour une partie d’entre eux d’un phénomène de mimétisme, d’un fantasme ou encore du syndrome qui veut que "l’herbe soit toujours plus verte ailleurs".

Pour autant, de nombreux étudiants envisagent sérieusement la question. Sciences Po Bordeaux le vérifie à chacune de ses journées portes ouvertes et lors de sa présence à des salons d’orientation où l’établissement détaille son offre de formation à l’international. Dans ce domaine, on ne pourra pas targuer l’école d’opportunisme. Pour preuve, la première filière intégrée binationale France-Allemagne de l’établissement date de 1997. Depuis, ce cursus original s’est développé puis intensifié. L’école compte à ce jour trois autres de ces filières : France-Espagne (Bordeaux-Madrid), France-Portugal (Bordeaux-Combria) et France-Caraïbe (Bordeaux-Schoelcher-Kingston), sans oublier les binational english programmes France-Hong-Kong et France-Italie. Toujours d’actualité, ces formations originales réunissent dans une même promotion des élèves de Sciences Po Bordeaux et leurs camarades issus d’universités partenaires localisées en Europe ou sur d’autres continents. La scolarité y est alternée, à raison d’une année à Bordeaux et l’autre à l’étranger.

Leur succès résulte de deux phénomènes convergents : l’engouement des étudiants pour des formations en immersion à l’étranger pour la moitié de leur scolarité d’un côté, les attentes des entreprises à vocation internationale qui apprécient les candidats dotés d’une culture bilatérale de l’autre. Nous ne serions pas complets sur les programmes internationaux de Sciences Po Bordeaux si nous n’évoquions pas ses parcours de master BIRD (Bordeaux International Relations Degree) et ses programmes franco-colombien et franco-canadien. Bien évidemment, ces cursus donnent accès à des métiers dans ou en lien avec les pays concernés. Mais pour celles et ceux qui aspirent à des formations ouvrant sur des emplois à travers tous les continents, d’autres parcours de master existent...

L’attrait du parcours de master Politique internationale

« Historiquement, le parcours Politique internationale a été conçu pour répondre à des enjeux autres que ceux liés à la coopération et au développement dans les pays du Sud » explique Gilles Bertrand, directeur des études du 2e cycle et responsable de cette formation. Ce cursus présente de fait deux visages. D’un côté, il a gardé en M1 son côté généraliste destiné à offrir une maîtrise des outils méthodologiques et des connaissances théoriques et pratiques indispensables à une meilleure analyse de la complexité et des évolutions en cours des relations internationales. De l’autre, il a vocation à former en M2 des décideurs, des chercheurs et des experts (veille, analyse, plaidoyer) en politique internationale dans les domaines de la sécurité, des conflits et des "biens publics mondiaux" et politiques publiques internationales (droits humains, migrations, …).« J’insiste bien sur ces deux dimensions car trop d’étudiants ont tendance à s’intéresser aux relations internationales sans avoir la moindre idée des débouchés professionnels potentiels ».

L’enseignant-chercheur, spécialiste de cette thématique, teste désormais la motivation des élèves qui aspirent à ce master en leur demandant d’effectuer un exercice de synthèse d’un article scientifique. « Cette mesure a eu pour effet de faire tomber mécaniquement le nombre de candidatures » confirme Gilles Bertrand, au fait à la fois des tensions internationales et de celles du marché de l’emploi dans ce secteur. « Il est contre-intuitif de penser que l’augmentation des conflits à travers le monde se traduit par la création de postes dans les relations internationales car, paradoxalement, les États investissent de moins en moins en la matière ».

Le responsable du parcours et ses nombreux intervenants professionnels tiennent à cet effet un discours de vérité aux élèves. « Une vie professionnelle dans les relations internationales implique une forte mobilité, souvent dans des zones difficiles hors Europe, et parfois même dans des pays en guerre. Elle nécessite du volontarisme et une certaine résistance physique, la capacité à s’adapter et à rebondir. Cette expérience s’acquiert sur le terrain en début de carrière, entre 25 et 35 ans en général. Après, c’est souvent trop tard ».

Les prérequis d’une formation qui ouvre sur de nombreux métiers à l’international

Mickaël Bazin, ancien élève de Sciences Po Bordeaux, tient le même discours. Diplômé en 2018, ce dernier a suivi les cours de Politique internationale et a profité d’opportunités professionnelles pour se spécialiser dans l’humanitaire, œuvrant depuis 8 ans en République centrafricaine, au Kenya et au Soudan. Dans son interview à lire ci-après, il évoque son parcours ainsi que les conseils qu’il délivre aux étudiants de ce parcours pour lequel il intervient en qualité de chargé de cours.

Parmi les compétences attendues, figure bien évidemment la pratique courante de la langue de Shakespeare. « Elle est d’autant plus indispensable que 80% de la littérature scientifique de la discipline est en anglais, au même titre que la majorité des entretiens d’embauche » ajoute Gilles Bertrand. Gaspard Antonin Darbon – lui aussi ancien élève de ce master – va même plus loin. « Les employeurs apprécient les profils polyglottes, a fortiori quand ceux-ci maîtrisent des langues rares » souligne l’intéressé, chargé de mission Nations unies au Département Nations unies et Affaires transverses de la Direction générale des relations internationales et de la stratégie du ministère des Armées. À travers son interview à lire ci-après, on mesure pleinement la diversité des employeurs possibles, de la diplomatie locale aux organisations internationales, en passant par les grandes entreprises privées et publiques, les ONG et certains ministères. « L’exigence de ces métiers ne supporte plus un investissement limité de la part des étudiants. Nous les poussons à travailler beaucoup, tant dans l’acquisition d’une culture internationale de bon niveau que dans la maîtrise de compétences spécifiques. Nous organisons ainsi des « simulations de négociations » pour les placer au plus près d’une situation professionnelle conclut le responsable du parcours Politique internationale ».

Le master Risque et développement aux Suds (RDS)

Le Master Risques et développement aux Suds résulte de la fusion de trois anciens parcours de master de l’école, fruits d’une longue tradition à Sciences Po Bordeaux de recherche et d’enseignement sur l’Afrique. Cette formation, largement basée sur les ressources de LAM* et sur son équipe d’enseignants-chercheurs, couvre un large spectre d’autres régions du monde, des pays du monde arabe et du Moyen-Orient à l’Amérique Latine en passant par l’Asie du Sud-Est. « Outre les compétences généralistes évoquées précédemment, ce cursus s’adresse à des étudiants désireux de travailler dans ou sur des zones en émergence, et qui ont une sensibilité affirmée pour l’environnement, la santé, les migrations, la croissance démographique et urbaine, la pauvreté ou encore les enjeux de sécurité » résume Quentin Chapus, enseignant-chercheur, responsable de « la mineure » Gestion des Risques en M2 (une « mineure » est une spécialisation au sein du parcours de master RDS). « Nous les formons à connaître ces régions du monde en leur apportant un socle pluridisciplinaire sur le plan historique, sociologique, économique et politique, ce qui sous-tend de déconstruire certains préjugés sur ces régions du monde ».

Ce socle de connaissances académiques s’accompagne de cours « professionnalisants ». En gestion des risques par exemple, un secteur émergent depuis plusieurs décennies, les élèves étudient des méthodes d’analyse probabiliste (systèmes de collecte de donnée quantitatives) et d’analyse qualitative. Le Master comporte en sus deux temps forts appréciés des promos. En M1, un travail de « risque pays » est organisé par équipe. En M2, une expertise projet réalisée à la demande d’un commanditaire réel des secteurs de la coopération publique, des ONG ou du secteur privé marchand, est orchestrée. Autant de cas pratiques qui s’ajoutent à des connaissances empiriques et théoriques sur les pays du Sud, le tout accompagné d’une spécialisation régionale au choix des étudiants. « Selon le choix de leur mineure de spécialisation, nos étudiants ont différentes options de carrière. Certains vont plutôt s’orienter vers les acteurs privés, type entreprises, cabinets de conseil ou alors dans les banques de développement. D’autres choisissent plutôt des carrières publiques, dans la diplomatie ou la coopération décentralisée. La voie majoritaire aujourd’hui reste toutefois celles et ceux qui s’engagent dans l’urgence humanitaire ou auprès d’une ONG » conclut Quentin Chapus.

Une chose est sûre : les étudiants qui s’orientent vers les métiers de l’international à Sciences Po Bordeaux le font rarement par hasard !

*LAM ou Les Afriques dans la Monde est une unité mixte de recherche du CNRS (section 40 du Comité national) et de Sciences Po Bordeaux. 

Interviews

Mickaël Bazin, Conflict Analysis and Humanitarian Access International NGO Safety Organisation (INSO)

"L'expérience du terrain"

Comment est née votre appétence pour l’International ?

J’ai toujours été animé par une curiosité pour l’étranger. Après le bac, je me suis orienté vers une licence d’histoire afin de préparer les concours des écoles de journalisme, avec l’espoir de devenir grand reporter. Mais très vite, l’envie de découverte a pris le dessus : j’ai quitté la fac pour partir en volontariat, d’abord en Turquie via un Service Volontaire Européen, puis en Indonésie. Ces premières expériences à l’étranger ont renforcé mon goût pour l’international. J’ai eu la chance d’intégrer la filière France-Caraïbe1 de Sciences Po Bordeaux, un cursus qui m’a permis d’allier formation exigeante et immersion culturelle, notamment grâce à deux années d’échanges en Martinique et en Jamaïque. J’ai poursuivi avec un parcours de master en Politique internationale à Sciences Po Bordeaux, qui m’a orienté naturellement vers une carrière à l’international.

Comment vous êtes-vous spécialisé dans l’humanitaire ?

J’ai décroché mon premier poste dans le prolongement direct de mon stage de fin de master, que j’avais effectué en République centrafricaine au sein d’une société de transport spécialisée dans l’acheminement de denrées humanitaires vers des zones difficiles d’accès à l’est du pays. Cette première expérience m’a servi de tremplin pour intégrer l’ONG Acted au Mali, puis rejoindre l’International NGO Safety Organisation (INSO)2, d’abord au Mali, puis au siège de l’organisation aux Pays-Bas. Plus récemment, j’ai été déployé au Kenya pour diriger une mission dédiée au Soudan du Sud. Pour résumer, je n’étais pas forcément « formaté » pour travailler dans ce secteur. Mais les organisations humanitaires valorisent la capacité d’adaptation et l’apprentissage par la pratique, ce qui permet d’acquérir rapidement des compétences et des responsabilités, même en début de carrière. C’est aussi un des rares secteurs où l’on peut intervenir très tôt dans des contextes de crises, des expériences de terrain précieuses et souvent déterminantes pour la suite d’une carrière à l’international

Quels enseignements personnels tirez-vous de votre vie professionnelle à l’international dans le secteur humanitaire ?

Travailler dans l’humanitaire nécessite de l’engagement. Il faut croire au mandat de l’organisation pour laquelle vous travaillez car le job est exigeant et les conditions de vie parfois difficiles. C’est aussi un univers où il faut aussi savoir rebondir. Ce secteur d’activité repose généralement sur des financements fléchés par projet, ce qui génère des missions limitées dans le temps. Il existe donc une forme de précarité qu’il faut savoir assumer. Enfin, un parcours atypique n’est pas un frein. Il n’est pas indispensable de suivre la « voie royale », bien au contraire. Avoir un profil singulier et faire des choix de carrière assumés est tout aussi valorisé, tant que l’on sait expliquer ses choix et mettre en avant les compétences acquises.

Vous êtes chargé de cours à temps partiel pour le parcours de master Politique internationale de Sciences Po Bordeaux. Quel message faites-vous passer aux étudiants ?

J’interviens dans un cours sur l’action humanitaire en zone de crise, destiné à des étudiants de M2. J’y présente les concepts fondamentaux de l’action humanitaire, en mettant l’accent sur l’organisation d’une réponse d’urgence, les négociations d’accès et la gestion de la sécurité, au travers de cas pratiques. Le cours est aussi l’occasion d’aborder l’actualité internationale. Ces dernières années ont été marquées par une multiplication des crises, parfois accompagnées par une remise en cause de la légitimité de l’action humanitaire. Les étudiants sont particulièrement sensibles à ces questions, et il est enrichissant de pouvoir discuter avec eux du bien-fondé des interventions, de leur mise en œuvre pratique, mais aussi de leurs limites. J’en profite également pour déconstruire certaines idées reçues, notamment l’image d’Épinal du baroudeur partant avec son sac à dos pour « sauver le monde ». Le secteur humanitaire s’est fortement professionnalisé : il recherche aujourd’hui des profils qualifiés, bien formés et conscients des enjeux et du fonctionnement de l’aide internationale d’urgence. Je mets souvent l’accent sur l’importance de l’expérience de terrain. J’encourage les étudiants à ne pas se focaliser uniquement sur des postes ou institutions prestigieuses — comme les ambassades, par exemple — mais à explorer l’ensemble des acteurs du secteur et chercher les compétences qui leur permettront d’évoluer dans leur carrière.

1 Cette filière intégrée binationale de Sciences Po Bordeaux a la particularité de proposer deux universités partenaires, en Martinique et en Jamaïque.

2 Association de solidarité internationale qui répond aux besoins humanitaires des populations dans les situations de crise. Anciennement Agence d'Aide à la Coopération technique et au développement, cette ONG a été créée en 1993.

Gaspard Antonin Darbon, Chargé de mission Nations unies

"Saisir toutes les opportunités"

Ancien élève du master Politique internationale de Sciences Po Bordeaux et de la Filière intégrée France-Royaume-Uni, vous occupez aujourd’hui un poste au sein d’une direction placée sous la responsabilité du ministère des Armées. Comment passe-t-on de l’institut à un tel poste ?

Les carrières dans les relations internationales résultent souvent d’opportunités et, par conséquent, d’un certain facteur chance. J’ai effectué mon stage de fin d’études de 6 mois comme analyste sur l’Afrique subsaharienne au ministère des Armées. Dans la foulée, j’ai répondu avec succès à une offre d’emploi diffusée par les canaux classiques de recrutement pour le poste de chargé de mission au Secrétariat Général de la Défense et de la Sécurité Nationale. Service sous l’autorité du Premier ministre, le SGDSN planifie et coordonne la gestion de crise interministérielle en anticipation et en réponse à des menaces potentielles visant la sécurité nationale de la France. Le bureau dans lequel je travaillais assure un rôle vigie et de gestion de l’information 24h/24. Cette expérience intense et formatrice a duré près de 18 mois. Mais comme je ne concevais pas une carrière internationale sans un vécu à l’étranger, je suis parti 6 mois à Abidjan comme POLAD1 (Political advisor), autrement dit comme conseiller politique au service du Commandant des Forces françaises en Côte d’Ivoire. Cette expérience m’a amené au poste de chargé de mission ONU au Département Nations unies et Affaires transverses de la Direction générale des relations internationales et de la stratégie (DGRIS) que j’occupe depuis début 2022, une entité rattachée effectivement au ministère des Armées.

En quoi consiste votre mission en tant que « chargé de mission Nations unies » ?

La dénomination de chargé de mission est assez courante dans les métiers de l’administration, elle signifie typiquement un responsable du suivi de plusieurs dossiers au sein d’un service donné. En l’occurrence, je suis essentiellement chargé du suivi de plusieurs opérations de paix de l’ONU et de thématiques d’intérêt pour le ministère dans le maintien de la paix. Je porte par exemple une attention particulière au renouvellement des missions de l’ONU au Conseil de sécurité et à la formation des Casques bleus avant leur déploiement. Cela m’amène à rendre compte à mes autorités des actions menées, à travailler en étroite coordination interministérielle, ainsi qu’à aller sur le terrain analyser comment les missions se déroulent. J’assure cette fonction dans le cadre d’un CDD, qui est traditionnellement d’une durée de trois ans dans l’administration française.

La question des opportunités dans votre métier vous a amené à fournir au parcours de master Politique internationale de Sciences Po Bordeaux une cartographie des stages et pistes de premier emploi. Pourquoi cette initiative altruiste ?

J’avais envie, très modestement, de faire profiter aux étudiants de ce master de mon retour d’expérience sur mes cinq premières années d’expérience professionnelle car, d’autant plus dans le domaine des relations internationales, il s’agit d’une période charnière qui n’est pas si évidente que cela. Ce document évoque une multitude d’entités au sein de l’administration, des organisations internationales, dans le secteur privé et humanitaire, avec les types de contrats offerts et les voies de concours. Je propose aussi quelques conseils ou remarques, fruit de mon observation lors des Rencontres carrières à Sciences Po Bordeaux où j’avais été frappé par le nombre d’étudiants qui se projetaient dans ces métiers, mais dont toutes les voies d’accès à court et moyen terme ne leur étaient pas connues.

Justement, quelles sont les recommandations que vous préconisez aux étudiants concernés ?

La première est qu’il faut éviter de s’enfermer dans un schéma théorique de carrière et qu’il n’existe pas qu’un unique chemin pour arriver à son objectif – et que celui-ci changera peut-être en cours de route. Personnellement, mon projet est aujourd’hui de travailler pour l’ONU, et mon expérience au ministère des Armées constitue un excellent tremplin, pas forcément attendu, pour y parvenir. La seconde est qu’il y a beaucoup de candidats et qu’il faut savoir se démarquer par des compétences concrètes, d’où l’importance de vivre des expériences de terrains le plus tôt possible (idéalement dès une césure ou le stage de fin d’étude), d’acquérir du savoir-faire technique, indépendamment des structures pour lesquelles vous travaillez, et la mobilité et adaptabilité est nécessaire dans le domaine des RI. Évidemment, la connaissance de plusieurs langues et notamment d’une langue rare, en complément de la maîtrise absolument obligatoire de l’anglais, est de plus en plus développée. Mais vous pouvez aussi vous distinguer par un savoir-faire numérique, notamment en codage ou dans l’IA, ou disposer d’une expertise en matière de veille en sources ouvertes. Toutes les expériences sont vraiment bonnes à prendre même si elles ne sont pas couronnées de succès. À Sciences Po Bordeaux par exemple, j’avais endossé le costume de chargé de développement international pour Ausone Conseil2 pendant mon année de mobilité à Cardiff avec pour objectif de proposer les services de la Junior entreprise à des entreprises britanniques. Sans grand succès ! Mais cet exercice de démarchage a renforcé mon autonomie et mon aptitude à développer un argumentaire en anglais dans un domaine technique, ce qui m’est très utile aujourd’hui. 

1 Le conseiller politique ou POLAD est chargé de fournir une expertise sur les facteurs politiques pouvant conduire à une détérioration de la situation sécuritaire dans un pays ou une région donnés, au profit de hauts responsables militaires.

2 Junior-entreprise de Sciences Po Bordeaux créée en 2009