Pouvez-vous nous présenter rapidement votre parcours ?
A. Smith : Anglais de nationalité et de culture, j’habite et travaille en France depuis 36 ans. J’ai repris mes études en science politique en master puis en thèse à Sciences Po Grenoble, avant d’être recruté en tant que chercheur ici, à Bordeaux, en 1996. Depuis lors, mes recherches peuvent être résumées en quatre séquences inégales recouvrant les politiques publiques, des instances centrales de l’Union européenne, l’économie politique et la (non)priorisation de l’action climatique.
Quelles sont les missions du directeur de la recherche à Sciences Po Bordeaux ?
En interne, ces missions comprennent la présidence de la Commission scientifique, un rôle de coordination des événements, de la communication et de la gestion des activités de recherche conduite par nos deux laboratoires de recherche (LAM et CED) et son articulation avec le reste de la gouvernance de Sciences Po Bordeaux, notamment via ma présence au sein du Comité de direction de l’établissement. À l’externe, il s’agit de contribuer à la représentation de notre recherche auprès des Universités de Bordeaux et de Bordeaux Montaigne, ainsi qu’à l’échelle nationale via le CNRS ou des instances telles que l’Association française de science politique.
Quels sont les projets que vous avez à cœur de porter et développer ?
Dès cette année, il m’importe d’améliorer la lisibilité de la recherche au sein même de Sciences Po Bordeaux en appuyant une réorganisation de la manière dont nous communiquons sur cette thématique, entre nous et vis-à-vis de différents publics externes.
En parallèle, nous lancerons cette année l’évaluation de deux de nos chaires d’enseignement et de recherche, l’une portant sur l’énergie (TRENT) et l’autre sur l’économie sociale et solidaire (TerrESS). L’objectif ici, est de faire le point sur leurs réalisations respectives et d’améliorer encore plus à la fois leur inscription dans l’établissement et la manière dont l’établissement s’implique dans leur gouvernance.